En réalité, comme dans beaucoup d’autres états (y compris chez nous en France), la réalité est toute autre lorsqu’on s’écarte des grandes agglomérations. En l’occurrence, l’objet de mon voyage concernait les oasis du sud ouest et le désert avoisinant situés à plus de 400 kilomètres du Caire et bien loin de toute agitation.
Entre les oasis de Baharia Bawiti, Farafra et Kharga, j’ai parcouru plus de 500 km dont la moitié à travers une impressionnante mer de sable, on dirait figée éternellement dans une succession de vagues escarpées de couleur dorée. Une immensité désertique, vraiment désertique, sans aucune trace d’eau, donc sans vie, où ne vivent pas le moindre arbuste, pas le moindre animal, serpent, oiseau ou insecte.... Un grand silence, une majestueuse immobilité, seul troublés par le lent murmure du vent du désert, un rare privilège dans notre monde perturbé.
Ainsi pour deux jours nous nous sommes immergés dans le désert, une petite équipe de quatre , un égyptien, deux bédouins, un européen. Nous avons suivi, en nous ensablant souvent, cette ancienne piste des caravanes devenue la piste des Anglais en 1932 et ayant servi pendant la dernière guerre mondiale à la reconquête de l’Egypte par les troupes alliées venant du Sud. A moitié recouverte par les dunes de sable, elle n’est guère empruntée de nos jours et nous n’avons croisé âme qui vive.
Ainsi pour deux jours nous nous sommes immergés dans le désert, une petite équipe de quatre , un égyptien, deux bédouins, un européen. Nous avons suivi, en nous ensablant souvent, cette ancienne piste des caravanes devenue la piste des Anglais en 1932 et ayant servi pendant la dernière guerre mondiale à la reconquête de l’Egypte par les troupes alliées venant du Sud. A moitié recouverte par les dunes de sable, elle n’est guère empruntée de nos jours et nous n’avons croisé âme qui vive.
Au coeur des oasis, miracles de verdure dans cette effroyable sécheresse, j’ai découvert dans les villages, grâce à mes amis bédouins, de superbes petits hôtels sahariens construits en pierres sèches et en briques de terre chocolat aux chambres accueillantes, havre de fraicheur inestimable dans la chaleur torride du mois de juin.
Bien loin des guerres politiques et religieuses qui endeuillent ce beau pays si riche de culture et d’histoire, j’ai pris le thé et partagé les frugaux repas des habitants ravis de mon passage, rare touriste européen à se risquer aujourd’hui dans leur pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire