J’étais dimanche à Bordeaux au départ de la Race For Water Odyssey.
Ce dimanche après midi, le temps était gris et froid et un vent glacé soufflait sur la Garonne. Cela n’a pas empêché le public nombreux de venir sur les quais pour assister au départ de la Race For Water Odyssey et de son bateau amiral, le trimaran de 70 pieds skippé par son capitaine suisse Steve Ravussin.
Le voilier bleu s’est dissipé doucement entre les rives vaporeuses du fleuve pour gagner la mer. Je me tenais debout à l’avant du bateau accompagnateur et laissais mon esprit divaguer sur le signification de cette nouvelle aventure à laquelle j’allais participer un peu plus tard. Partir sur la Garonne pour un voyage de témoignage sur la pollution océane est un bon choix quand on contemple l’eau couleur caca et les débris de toutes sortes qui flottent à la surface et que le courant charrie au large.
C’est un tour du monde de presqu’une année, sur des mers souvent délaissées par les coureurs d’océans parce que à l’écart des routes habituelles de nos courses. Un tour du monde scientifique de près de 36000 milles , destiné à mesurer l’impact de la pollution plastique sur les populations des archipels , de la faune marine et surtout les conséquences sur la chaine alimentaire. Je pense d’ailleurs que c’est par ce dernier biais que l’on arrivera à attirer l’attention des populations et des politiques sur l’urgence des bonnes décisions à prendre. Avant qu’il soit trop tard…Tour du monde possible en si peu de temps (tout est relatif), grâce aux capacités de vitesse du trimaran conçu initialement par le cabinet d’architecture VPLP pour gagner des Transats. Même si le bateau a été quelque peu alourdi par les équipements rajoutés pour les besoins de la cause et qu’il donne moins cette impression de légèreté gracile que nous lui connaissions, il sera encore sacrément rapide et performant, certainement.
Fidèle à mon engagement pour le protection de l’environnement et plus particulièrement des océans de la planète, je vais donc les rejoindre au mois de Mai prochain presque au bout du monde, à Valparaiso, pour traverser les océans pacifique sud et nord jusqu’à l’archipel d’Hawaï. Un beau voyage utile dont je vous parlerai régulièrement.
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