A l’occasion de la convention Biocodex des pays africains organisée par Elovoyagers Vatea et pour laquelle j’intervenais avec une conférence sur le thème de la confiance et de la performance.
En plus de passer de bons moments en compagnie des participants venus de tous les coins de l’Afrique francophone, de Madagascar à l’Algérie en passant par le Togo ou le Sénégal, j’ai pu déambuler dans les rues de cette belle ville que j’aime tant, peut-être la préférée de mes capitales.
Lisbonne est en effet une ville maritime et je ne suis qu’un marin....!
Toutes ses rues, toutes ses avenues descendent vers la mer et sont baignées du vent salé de l’océan atlantique ainsi que des odeurs poivrées des grillades de poulpes ou de sardines. Lisbonne est une ville de marins dont les plus célèbres ont pour noms Vasco de Gama et Magellan et tout rappelle ici que les Portugais ont été les plus grands découvreurs de notre planète. C’est pour cela probablement que je m’y sens à l’aise même si je ne maitrise pas un mot de la langue.
Ainsi, j’imagine en marchant dans les ruelles méticuleusement pavées près des docks les sombres caravelles attendant à quai leurs équipages de matelots à la peau bistre, parées à s’envoler vers d’improbables aventures qui n’ont plus leurs pareilles aujourd’hui. Et cela est vrai même pour l’Everest ou nos tours du monde en solitaire par le Cap Horn, car l’inconnu de nos jours sur notre terre n’existe plus. Faut il le regretter et rechercher comme certains l’aventure et son mystère dans d’autres galaxies ?