mardi 2 octobre 2012

INTERVENTION D'ERIC AU TECHNOCENTRE D'ORANGE



Chaque mois, le Technocentre d’Orange organise une «Monthly Update», en fait une prise de parole de son ou ses dirigeants auprès de l’ensemble des salariés de l’entreprise, soit près de 200 personnes. De plus, cette réunion est filmée et envoyée aux membres des autres Technocentres localisés à Londres, Aman et Abidjan.

Le sujet du mois était l’engagement . Un sujet bien connu d’Eric de part ses activités de navigateur et d’alpiniste. En effet, ces deux sports sont peut-être les seuls où l’engagement est total. A ce sujet, Eric raconte la réflexion d’un joueur du 15 de France qui remarquait à la suite d’une de ses interventions illustrée par son ascension de l’Everest, que contrairement à un match de rugby, sport on ne peut plus dur physiquement, où à chaque moment de la partie on peut décider de quitter le terrain, ce n’est pas le cas en haute mer ou en haute altitude.... Il est vrai qu’«engagé» au milieu de l’Océan Indien dans une course autour du monde à la voile il faut bien continuer jusqu’au bout. En autre terme, on ne peut pas quitter le navire... C’est la même chose sur les pentes sommitales de l’Everest où l’on se trouve «engagé» dans une situation périlleuse pendant plusieurs jours sans pouvoir se mettre à l’abri.

La réflexion d’Eric au vu de ses expériences extrêmes est que le meilleur moyen d’aller au bout de ces situations engagées est la CONFIANCE, confiance en soi, dans les autres, dans les expertises extérieures et bien sûr, dans son capitaine...

Son intervention d’une heure à base d’images de son ascension réussie de l’Everest a permis aux participants de bien cerner les rapports entre engagement et confiance et de les associer à la vie de leur entreprise et à leur business des mois à venir.

Verbatim :


"J'ai apprécié la parallélisme entre montagne et travail, l'exigence et l'engagement étant les qualités requises au même titre que la confiance. Les valeurs mises en avant étaient pertinentes. En montagnarde amatrice j'ai été très intéressée par le témoignage et la vidéo de M. Loizeau. Cela ouvre des horizons nouveaux qui enrichissent le quotidien. Merci de cette bonne initiative."

"Beaucoup d'humilité chez Eric Loizeau, et pourtant quel exploit ! Un magnifique exemple pour nous."




Le franchissement des crevasses de l'Ice Fall, une question de confiance...


samedi 7 juillet 2012

PARFOIS IL FAUT SAVOIR RENONCER !!!!

Juste après la chute ... autant essayer de garder le sourire...

C’est quelque chose que j’aime répéter dans mes conférences et plus particulièrement lorsque je raconte notre odyssée pour conquérir l’Everest.

Et voilà que je néglige moi-même mes propres mises en garde et cela même pas au-dessus de 8000 mètres où l’hypoxie peut excuser le manque de lucidité, mais dans une presque banale voie d’escalade du côté de Serre Chevalier.

Une bonne leçon à méditer!

Mon horreur de l’échec et le besoin permanent de me dépasser m’ont donc joué cette fois ci un vilain tour. C’est ce qui ma poussé à m’entêter à finir cette voie difficile malgré la carence d’équipement et mes forces entamées par les escalades précédentes. Mon pied qui ne tient pas sur une prise minuscule, qui glisse et c’est la chute. Une belle chute de 10 mètres pourtant bien enrayée par mon équipier mais qui s’achève par un choc violent contre la paroi que je pare inconsciemment avec mon pied droit. Un craquement sec assorti d’une violent douleur, mon pied tordu, je comprends dans l’éclair que ce n’est pas une simple entorse mais un accident bien plus grave.
En effet, après un transfert en hélico (cela faisait bien longtemps que je n’avais pas appelé les secours en montagne) les médecins de Briançon concluent à une fracture de l’astragale, petit os délicat qui assure la liaison entre la jambe et le pied, cassure qui va me contraindre au minimum à trois mois d’immobilité.

Adieu donc les projets maritimes du mois de juillet, la course en MOD 70 à New York et Québec St Malo en compagnie d’Aurélien Ducroz et Eric Peron. Je vivrai leurs courses par procuration. A la place, j’aurai le temps de réfléchir à cette cruelle expérience en peaufinant ma rééducation, le temps aussi de me consacrer un peu plus à notre entreprise Elovoyagers, de rester près des miens et d’écrire. Ecrire la vie de mon ami Jean Maurel trop tôt disparu et celle de ma petite famille Viet de Saïgon. 

Autant prendre les choses du bon côté quand on ne peut pas faire autrement.


Le résultat après intervention du chirurgien ...

jeudi 7 juin 2012

VOYAGE AU PAYS DES VIETS


Le port de pêche de Cham Island


Je reviens d’un voyage plein d’émotions dans ce pays superbe qui fut jadis un de nos plus beau protectorat . Assis dans un coin de l’aéroport de Saigon en partance pour Paris, empreint de nostalgie,  je comprends maintenant la peine qu’ont ressenti les colons lorsqu’il leur a fallu quitter cette terre adorable après les événements de 1954.


Mon équipe Elovoyagers Vatea

J’étais au Vietnam avec mon équipe Vatea Elovoyagers pour organiser la convention annuelle d’un grand laboratoire pharmaceutique international dans la région centrale de Danang. 
J’avais entre autres pour mission de finaliser une opération d’échange avec la communauté de pêcheurs de la petite île de Cham ce qui m’a permis de passer un séjour enrichissant dans cet archipel splendide situé à moins de 7 milles (13 km) du continent. 


Tao notre guide pêcheur



Mes deux camarades et moi étions logés  chez Madame Me propriétaire d’un petit gite propret situé au centre du village. Les insulaires ne s’exprimant qu’en vietnamien, nous étions assistés par la jeune Phuong, née sur l’île, travaillant dans le tourisme et parlant de ce fait un anglais convenable. C’est d’ailleurs en grande partie grâce à elle que nous avions réussi à mettre au point notre projet de coopération qui consistait à venir en aide à la communauté de pêcheurs locale en finançant la construction de 30 «bateaux paniers», petites et curieuses embarcations à tout faire construites en bambou et propres à cette région . Ces bateaux paniers devant servir à un challenge sportif opposant les équipes de notre client aux pêcheurs locaux. 

Navigation en "bateau panier"


Ainsi, pendant presque 10 jours nous avons vécu au rythme vietnamien calé sur le soleil : réveil tonitruant à l’aube sur le coup de 5 heures au son de l’hymne national diffusé par des hauts parleurs disposés au quatre coins du village, suivi d’une heure de diffusion de la radio nationale, petit déjeuner de nouilles sautées ou de potage aux légumes ou au poisson avant d’engager la journée de travail jusqu’au dîner et le couvre feu de 9 heures du soir.... 


Le marché local et le "bar du Captain"

La vie de la communauté se concentre, comme dans beaucoup de villages vietnamiens autour du marché au légumes qui se transforme le matin en criée aux poissons au moment du retour des pêcheurs. Ceux ci pêchent la nuit au filet en attirant le poisson grâce aux lumières de lampes ou en plongée en apnée comme le mari de notre logeuse. Du coup, ils se reposent aux heures chaudes de la journée, allongés tranquilles dans des hamacs à l’ombre fraiche des vérandas pendant que les femmes vaquent aux occupations domestiques. La vie est très bien organisée sans soucis apparents. Les habitants ne sont pas riches en argent comptant mais bénéficient d’une qualité de vie 
impressionnante ce qui explique le nombre de presque centenaires que l’on rencontre se reposant au coin des rues. En marge de nos activités, nous avons exploré les environs, un autre village tranquille situé un peu plus loin en bord de mer, des plages baignées d’une eau turquoise exempte de toute trace de pollution, des sites de plongée sublimes sur fonds de coraux multicolores. 

Madame Me et ses amies

Cette île anciennement militaire ne vient de s’ouvrir au tourisme que depuis quatre courtes années ce qui évite pour l’instant toute construction intempestive. Malgré les bateaux rapides qui font la navette avec le continent, les encore rares touristes se concentrent sur la plage sublime bordée de cocotiers et de quelques paillotes où il est possible de déjeuner. Cette quiétude ne sera pas éternelle, il faut en profiter...

Les écoliers de Cham

Le Sud.





Ensuite, j’ai la chance de partir explorer quelques jours le Sud !!!!
Mon père jeune officier avait passé quatre années de guerre dans le delta du Mékong. Je rêvais depuis longtemps de partir sur ses traces. Une sorte de pèlerinage que j’ai pu réaliser grâce à une amie vietnamienne, la jolie Ngan Ly, rencontrée cet hiver en Europe et qui s’est gentiment proposée de me servir de guide. 


Ngan Ly et sa Maman, mes guides du Sud
J’ai donc de la chance. ...!!!!


Le Mékong


Nous voilà partis en voiture de Saigon vers le grand fleuve Mékong. Il coule du haut des sommets proches de l’Everest, draine les neiges de l’Himalaya, traverse le pays Sherpa, l’Inde et la Chine pour se jeter dans l’océan par un delta compliqué au sud du pays. Il est impressionnant par sa taille mais aussi par toute la vie qui l’entoure. 
Le puissant Mékong du côté de Caï Thia
Ainsi les marchés flottants que nous visitons au petit matin à bord d’une pirogue traditionnelle . Des jonques de toutes tailles encombrent toute la largeur du fleuve. On peut y acheter des légumes, du poisson, y déjeuner aussi d’une soupe délicieuse,épicée, odorante. On y croise une quantité de péniches multicolores, de lourdes barges de transport qui acheminent denrées et matériels divers .
Vendeuses de poisson sur le Mékong à Tra On
Charmante marchande de potage viet
Marché flottant de Tra On




Nous continuons en vélo pour en explorer les berges et les villages épars en empruntant des bacs surchargés pour traverser les bras du fleuve car les ponts sont encore rares. Nous rentrons déjeuner dans notre gite, simple maison paysanne ouverte à tous les vents, située en pleine forêt, au bord d’un étang recouvert de nénuphars et fleurs de lotus où croassent inlassablement les crapauds buffles .
Les fleurs de lotus de Ngan Ly



Con Dao

Notre prochaine étape va être l’île de Con Dao appartenant à l’archipel corallien du même nom situé à environ 100 milles (180 km) au sud de la côte vietnamienne. 


Con Dao une certaine idée du paradis
Con Dao, c’est un peu l’enfer et le paradis réunis . En effet, ce merveilleux atoll situé encore à l’écart des grands flux touristiques abrite le tristement célèbre pénitencier de Pulo Condor construit par les français à la fin du dix neuvième siècle pour y enfermer dans des conditions abominables criminels de droit commun et opposants politiques.
L'enfer aussi au pénitencier de Pulo Condor

La maman de Ngan nous accompagne pour ce voyage car il représente pour elle, épouse d’un héros de la libération, une touchant pèlerinage. En effet, l’île abrite aussi un immense sanctuaire réservé aux combattants vietnamiens tombés au combat.
Le cimetière des combattants vietmins
Ainsi, je suivrai le plus discrètement possible mes deux compagnes de voyage dans la visite émouvante de ces lieux chargés d’histoire inestimables pour elles: les vietnamiens sont très fiers de leur histoire et de leurs combattants, à juste titre. 

Mais Con Dao est aussi un paradis préservé qui me rappelle un peu celui de Cham Island avec ses longues plages de sable blanc bordées de palmiers gentiment agités par un doux alizé. Voyager avec des vietnamiens est un moyen formidable pour connaitre leur pays et s’imprégner de leur culture. Nous bannissons l’hôtel pour prendre nos repas dans de petites échoppes  tranquilles ou plus simplement au coin d’une table du marché, lieu de vie essentiel du village. 

Promenade tranquille sous les flamboyants


Le marché de Con Dao



Le port de pêche
Nous explorons d’autres îles, traversons des forêts primaires pour rejoindre les plages où viennent pondre les tortues marines, discutons avec les pêcheurs et les paysans, visitons des pagodes silencieuses, nageons dans des anses cristallines. 

La pagode et l'étang
Voyage bien trop court. J'ai promis à mes amies que je reviendrai au Vietnam. Il reste d’autres endroits à explorer, le nord et ses montagnes, le centre du pays plus agricole mais aussi m’a t-on dit très sauvage, Na Trang le pays de Ngan et de sa Maman dont elles m’ont tant parlé.

Captain à la rame....




LES RETOURS A LA MER DU CAPTAIN

Navigation sur le Multi 50 Actual, trimaran de 50 pieds.




C'est toujours un plaisir de naviguer avec l'équipe d'Yves Le Blévec sur ce multicoque aussi rapide qu'attachant. Après un petit tour au Trophée Guyader à Douarnenez juste avant mon départ pour le Vietnam, me voici donc de retour à Saint Nazaire pour courir à bord le Trophée SNSM . Tout juste débarqué de l'avion qui me ramène de Saigon, j'ai la mauvaise surprise d'apprendre que la course est annulée suite à une grève des officiers du port. Ce genre de situation me perturbe car je n'aime pas être pris en otage pour quelque raison que ce soit, mais d'un autre côté je respecte le droit de grève et les revendications lorsqu'elles sont justifiées comme cela à l'air d'être le cas aujourd'hui. Tant pis pour la course. Nous profitons de la bonne météo, un courant de nord ouest stable à 20 noeuds, pour nous entrainer et profiter de notre excellent bateau qui adore ces conditions un peu musclées.





Québec St Malo avec Aurélien Ducroz cet été !!!!

Décidément, la vie est toujours pleine de surprises. En débarquant d'Actual à La Trinité sur mer, je reçois un coup de fil d'Aurélien qui m'annonce que nous allons pouvoir participer à cette belle course sur laquelle j'avais un peu hâtivement mis une croix faute de financement. Nous allons courir en Classe 40 grâce à notre ami Tanguy De Lamotte qui nous confie son bateau Initiatives Alex Olivier.




Quebec St Malo est une belle course de près de 3000 milles avec une sortie délicate du fleuve St Laurent et une traversée de l'Atlantique Nord qui peut se révéler très tactique au milieu de l'été. En 1984, j'étais une des skippers emblématiques inscrit à la première édition sur mon catamaran tout neuf Roger et Gallet. Malheureusement lors du convoyage nous avions subi de graves avaries  qui nous avaient obligé à faire demi tour et empêché de prendre le départ.
Nous ne pouvons que faire mieux cette année.... Rendez vous sur la ligne de départ le dimanche 22 juillet de Québec.

Tristesse, la disparition de Jean Maurel.

J'étais loin de France lorsque j'ai appris le départ de Jean, ce qui m'a cruellement affecté. Jean était en effet un compagnon fidèle, pionnier comme moi des grands multicoques et directeur de course reconnu et respecté. Nous avons copieusement lutté l'un contre l'autre sur la mer. Jean était un grand marin et un compétiteur acharné et loyal. Nous nous respections et estimions beaucoup. En dehors de la course, Jean fut un des premiers à rejoindre le projet du Trophée Mer Montagne dont il a été un des piliers jusqu'au bout. Nous avons beaucoup ri ensemble tous nus sur nos skis lors de ces inénarrables descentes aux flambeaux "tradition". A l'arrivée de la Route du Rhum 2010, déjà bien affaibli par la maladie et ne pouvant plus nous accompagner en montagne, il avait pris la parole pour parler avec des mots justes ce cet événement et cela m'avait beaucoup touché. 
Jean, je t'aime et tu resteras toujours présent dans mon coeur.

lundi 9 avril 2012

J'AI NAVIGUE SUR LA LOUISE


J'ai navigué quelques jours sur La Louise, la fière goélette de mon copain Thierry Dubois. J'ai rejoint le bateau son capitaine et son mousse au fin fond de l'Islande, là-bas, tout là-bas au Nord Ouest, au bout de cette péninsule qui semble détachée du reste de l'île.
On vit bien sur La Louise lorsqu'on s'en va explorer et je vous la conseille. C'est le bateau idéal pour partir vers de lointaines découvertes comme ces jours-ci où j'ai rejoint mes rêves d'enfant bercés par les récits de Pierre Loti.

A partir du petit port de pêche de Bolungarvik dernier refuge avant le grand large, nous nous sommes enfoncés dans des fjords profonds pour trouver la neige, chausser nos skis et explorer les sommets alentours. Le premier jour de beau temps nous a permis de vivre une journée inoubliable par un ciel sans nuage et une lumière étincelante. La suite a été moins brillante, mais ce sont les aléas de l'hiver et il faut faire avec. Ce qui ne nous a pas empêché de continuer d'explorer et souvent à tâtons en utilisant sondeur et radar des baies étroites à la recherche de mouillages confortables au pied des falaises enneigées.


Ainsi, lorsqu'on rentre de randonnée après avoir rangé les skis les crampons et replié les peaux de phoque, il fait bon de se retrouver autour de la large table du vaste carré où le poêle dispense une douce chaleur. S'il bruine dehors et si la mer est grise, il fait bon y vivre en sirotant un café brûlant, en écoutant la musique du bord, en écrivant, lisant ou en ne faisant tout simplement rien du tout et profiter du temps qui passe.


Si vous avez envie de naviguer sur la Louise entre la Norvège, l'Islande et le Groenland et découvrir d'une façon authentique les terres polaires, retrouvez là sur son site:
www.lalouise.fr 

ou joignez son skipper sur l'adresse mail : info@sportpassion.net





lundi 20 février 2012

UN DÉBUT D'ANNÉE 2012 BIEN REMPLI...!!!!


L'année a commencé par d'incroyables chutes de neige qui on recouvert l'ensemble de l'arc alpin d'un exceptionnel tapis de poudreuse. Je dois avouer que cela a bien arrangé ma semaine de reconnaissances du Trophée Mer Montagne qui ouvrait à Saint Gervais mon année 2012 .
Ainsi, il m'a été possible de découvrir des morceaux du domaine skiable que je n'avais jamais explorés auparavant ce qui m'a permis de corser les épreuves et les itinéraires de cette vingt et unième édition prévue à la fin du mois de janvier.
Après un week end sportif de ski à Morzine entre potes sous la houlette de notre compagnon d'altitude l'exceptionnel skieur Anselme Baud, après le froid des Alpes, un vol transatlantique me transporte dans le froid canadien, tout aussi rude ma foi, pour préparer ce fabuleux voyage "froid et chaud"que nous organisons pour les concessionnaires de la marque Jaguar Landrover.
Grand froid givré dans la campagne québecquoise
Ce voyage restera d'ailleurs dans les annales d'Elovoyagers : une semaine passée entre deux univers totalement opposés et différents puisqu'il s'agissait de passer presque sans transition, si ce n'est un vol de cinq heures, du Québec aux Antilles, du très froid au très chaud, de moins trente degrés Celcius et un blizzard transperçant, à plus trente degrés et la chaleur de l'alizé tropical, soit près de 60 degrés d'amplitude thermique. Bien sûr, en dehors des températures le contraste a été aussi diaboliquement fort concernant les activités, les autochtones et les habitats. 
Le lac gelé de Sacacomie
Régate de Class America au large de Saint Martin

Jugez plutôt,  passer du raid en motoneige à travers les forêts givrées de la région de Sacacomie à partir d'un incroyable palace surplombant un lac gelé en forme de papillon à la régate en Class América au large des côtes luxuriantes de Saint Martin tout proche de notre hôtel Blue Radisson niché au creux de la délicieuse Anse Marcel bordée de cocotiers.
Escale givrée à la Pourvoirie de Bazinet

Chaleur tropicale sur l'ilot Pinel à Saint Martin

Et après tout ça, me voici brutalement de retour au froid de notre vieille europe, de nouveau sous le Mont Blanc, pour retrouver mes camarades marins et montagnards du trophée Mer Montagne à Saint Gervais. Semaine très dense pour cette édition givrée à tous points de vue : une session formidable grâce au bon esprit et à la compétitivité des concurrents invités, à la compétence des aides de la station et de notre équipe d'organisation,  à la neige aussi tellement abondante, au dynamisme des enfants participants dans les équipes. Brillants partout, Christopher Pratt et Daniel Dulac succèdent au palmarès à Franck Cammas et Julie Duvillard après une lutte acharnée contre les équipes menées par les célèbres skieurs Aurélien Ducroz et Luc Alphand. On retiendra aussi les excellentes retombées média et l'invitation du maire Jean Marc Peilleix à revenir une quatrième année dans sa belle station. 



Les participants du Trophée Mer Montagne 2012

Un petit break côté long déplacements début février  pour préparer la suite : voyage d'exploration à Oman,  incentive au Vietnam et surtout peut-être une autre étape de mon retour à la mer avec pour premier objectif de courir cet été Québec-Saint Malo en Classe 40 avec un équipage typiquement mer-montagne que je dévoilerai plus tard, avant de passer à une autre dimension.... j'espère....!!!