dimanche 29 mai 2011

REPÉRAGES A LA RÉUNION


Je n’avais pas remis les pieds à La Réunion depuis l’époque des raids «Réunions d’Aventure» organisés entre 2004 et 2006 par Gérard Fusil. Aujourd’hui j’y retourne avec Cedric mon compère de l’agence VATEA pour préparer un voyage sportif qui aura lieu en novembre. Ces 5 jours d’errance étudiée vont me permettre de retourner sur des lieux qui m’avaient marqué lors de mes dernières pérégrinations.

Le volcan de la Fournaise d’abord à ne pas manquer lorsqu’on peut descendre les marches du Pas de Bellecombe et pénétrer ainsi à l’intérieur de la majestueuse Caldéra pour ensuite gravir les flancs de l’énorme cratère Dolomieu duquel s’échappent en permanence des nuées de soufre. C’est l’un des plus beau volcan du monde car haut de ses 2630 mètres de lave pétrifiée il domine l’Océan Indien et lorsque l’atmosphère est limpide comme ce matin on peut distinguer l’île Maurice posée sur l’horizon lointain.


J’ai un coup de coeur ensuite pour le cirque de Mafate enchâssé au coeur de l’île, accessible uniquement à pied par de merveilleux sentiers tourmentés. Lorsqu’on vient du nord, les immenses remparts qui le cernent ne peuvent être franchis que par la brèche du Col des Boeufs. Un sentier raide descend ensuite à travers la végétation luxuriante jusqu’à la commune de La Nouvelle aux quelques maisons colorées posées çà et là sur un plateau de verdure. Les gens ici vivent en autarcie et sont ravitaillés de temps en temps par les corbeaux. Pas de voiture, pas de scooters, pas de moteurs, mais des panneaux et des fours solaires, une vie agricole rare comme sur les hauts plateaux du Népal. Quelques heures plus tard, on retrouve un soupçon de modernité en atteignant le gros village de Cilaos. Mais pour cela, il faut traverser le cirque dans toute sa longueur passer les maisons de Marla puis grimper cinq cent mètres d’un improbable sentier taillé dans la montagne jusqu’au col de Taibit qui permet ensuite de redescendre de l’autre côté dans la vallée.
La Réunion c’est aussi la mer. Sauvage sur la côte est parce que bousculée par le souffle puissant de l’alizé, elle baigne calmement les plages de l’ouest protégées par la barrière des montagnes. C’est à cet endroit idyllique appelé La Possession que débarquèrent les premiers découvreurs arabes suivis par les portugais et les français. C’est le lieu le plus approprié selon moi pour finir ce voyage dans les hautes terres par un bain de mer délicieux dans les eaux transparentes du lagon.

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