mercredi 4 novembre 2009

AUTOMNE 2009 : FEUILLES MORTES ET ACTUALITÉS D’ERIC


LES QUARANTE ANS DES ÉDITIONS GLÉNAT

Le 25 septembre dernier avait lieu à Grenoble la célébration des 40 ans de la maison d’édition Glénat dans son nouveau siège niché en plein coeur de Grenoble dans l’ancien couvent Sainte Cécile rénové par ses soins. Espace unique et chargé d’histoire convenant tout à fait à une maison d’édition d’exception. Eric se devait être présent, d’une part en tant qu’auteur ( «du Cap Horn à l’Everest» ) et aussi par amitié et reconnaissance, car de nombreux membres de cette société ont participé et aidé à son virage vers les sommets voici presque 20 ans....
Ce fut l’occasion pour lui de rencontrer aussi l’académicien Erik Orsenna et de discuter avec lui navigations et voyages lointains ainsi que de son nouveau projet de livre de mer intitulé
« Chavirés....» ou la relation des histoires parfois terribles de ses compagnons coureurs de haute mer.


CONVERSATIONS ESSENTIELLES SUR LA CONFIANCE.

Eric a participé à la soirée des «Conversations Essentielles» sur le thème de «La Confiance» organisée à Paris au Collège des Bernardins le 30 septembre dernier.
Devant un parterre de 300 personnes, le discussion qui réunissait quatre autres intervenants a été animée par la journaliste Agnès Vahramian et a permis à Eric d’expliquer les liens de «confiance aveugle» qui lient entre eux navigateurs ou alpinistes souvent confrontés à des situations extrêmes.
Et plus particulièrement en leur racontant l’incroyable histoire de son ascension de l’Everest où la décision de partir vers le sommet a été dictée par un texto envoyé par leur routeur météo à des milliers de kilomètres de distance ....
Les quatre autres intervenants :
- Laurence Fontaine : historienne, sociologue de la pauvreté et du crédit, directrice de recherche au CNRS.
- Hakim El Karoui : banquier, diplômé de géopolitique et de géographie, expert des problèmes d’intégration et de diversité.
- Christophe André : psychiatre, auteur de nombreux ouvrages sur la psychologie pratique,exerce à l’hôpital Sainte Anne.
- Olivier Weber : journaliste, reporter, écrivain, engagé auprès des peuples en guerre.


TESTS DE VOILES SUR LE MONOTYPE SOLOCÉAN

Eric a retrouvé Jean Baptiste et Julien sur le monotype de 52 pieds Solocéane pour des essais en mer en rade de Brest. Il s’agissait de tester le nouveau jeu de voiles (grand-voile, solent, gennacker, spi tête et code zéro) fourni par la voilerie North en vue de la prochaine saison et aussi le dispositif «Océanoscientific» tout juste installé sur le bateau. Comme souvent lorsqu’Eric navigue sur ce bateau, la météo s’est montrée clémente ce qui n’était pas pire pour essayer des voiles neuves et plus particulièrement des voiles de petit temps.
«Enchainer les navigations sur ce monocoque reste intéressant pour moi, car il me conviendrait éventuellement pour courir la prochaine Route du Rhum ou d’autres programmes plus longs. C’est un bateau que je commence à bien connaître pour avoir accumulé les milles à bord depuis mon premier tour à bord voici un an exactement.»

jeudi 29 octobre 2009

RECULER POUR MIEUX SAUTER ...



Rien n’est impossible... mais ce sera pour une autre fois.

Les aléas du sponsoring, les méfaits de la crise, le fantôme de la grippe, le manque de décision des décideurs, les tergiversations des organisateurs de course ont fait que notre beau projet de courir en double avec Servane a été abandonné. Néanmoins, cela nous a permis de naviguer ensemble sur un beau bateau (le monotype Solocéan d’Yvan Griboval) et de resserrer des liens d’amitiés qui seront toujours utiles pour la suite.



La suite.... Les pistes de navigation ne manquent pas, les idées non plus... Raisons pour lesquelles je considère d’une façon très optimiste que c’est «reculer pour mieux sauter». En 2010, la Route du Rhum me tente bien, ce fut finalement en 1982 une de mes plus belles performances en solitaire et un de mes meilleurs souvenirs... je regarde aussi d’autres projets d’envergure plus internationale comme la Volvo qui semble vouloir se rapprocher des français (repartir en équipage autour du monde comme à mes débuts de skipper dans la Withbread ne me déplairait pas) ou la nouvelle classe de multicoques monotypes ( MOD, MultiOneDesign) lancée par mes amis Frank David et Steve Ravussin.


A propos de Steve, nous avons passé une semaine formidable ensemble en montagne, grâce au stage de cohésion que j’ai organisé avec ELO pour l’équipage de course de Frank Cammas dont il fait partie. Frank aime la montagne, c’est sûr, mais je le soupçonne d’apprécier surtout l’effort physique que demande les ascensions plus que la beauté des paysages. Et ils étaient beaux les paysages de notre semaine en altitude avec trois sommets approchant les 4000 mètres et surtout grâce à une météo idéale. Je leur souhaite en passant d’avoir autant de chance et des conditions aussi bonne dans leur périple autour de la planète. La cohésion du groupe a été si forte durant ces 7 jours, et je veux parler non seulement de l’équipage de marins mais aussi de notre équipe de guides qui s’est naturellement intégrée, que tout le monde a envie de nouveau de vivre des aventures ensemble, en mer ou en montagne.


L’alchimie se renouvellera sûrement dans quelques mois lorsque les marins et les montagnards se retrouveront à Saint Gervais Mont Blanc pour la 19ème édition du Trophée Mer Montagne . En attendant peut-être que Groupama aura réussi son tour du monde ou peut-être seront-ils encore à sillonner les océans.... Une fois encore, tout dépendra du bon vouloir de la météo qui reste tout de même le dénominateur commun à nos activités....



jeudi 17 septembre 2009

RIEN N'EST JAMAIS IMPOSSIBLE....!!!!

Pour Eric et Servane, bien décidés à courir ensemble la prochaine Transat en Double Jacques Vabre (départ le 8 novembre prochain du Havre), c'est la lutte finale, après le désengagement tardif de leur principal partenaire.
En résumé, le bateau existe, c'est le 50 pieds de Servane avec lequel elle a fini second de la dernière Route du Rhum en solitaire (photo ci-dessus).
Le bateau est disponible à St Malo et opérationnel après un chantier de vérification de 3 semaines.
"Notre budget idéal est de 120 000 euros mais nous pouvons courir raisonnablement avec 80 000...."
Ils sont motivés et ont "la gniaque" pour réussir...!!!!
Pour eux rien n'est jamais impossible....

mercredi 9 septembre 2009

CONFÉRENCES COACHING PAR ERIC LOIZEAU

Dans cette période de crise où les budgets se resserrent mais où il est d'autant plus nécessaire de MOTIVER ses troupes, ERIC LOIZEAU propose aux entreprises un nouveau format de "conférences / coaching" à partir des ses expériences fortes de navigateur et d'alpiniste...



dimanche 16 août 2009

NAVIGATIONS ESTIVALES POUR ERIC







Dans l'optique de son retour à la course en haute mer avec l'objectif d'un tour du monde en solitaire, Eric a peaufiné sa nécessaire "remise au niveau" en s'octroyant pendant l'été plusieurs navigations sur des bateaux emblématiques grâce à la diligence de ses amis skippers.

GROUPAMA 3 :
Convoyage de Valence à Lisbonne avec Frank Cammas et son équipe juste avant leur traversée record de l'Atlantique en 3 jours et 15 heures.
"J'ai eu beaucoup de plaisir à naviguer sur ce magnifique trimaran, l'un des plus rapides du
monde, avec l'équipe de Frank que je côtoie depuis un bon moment. Mon dernier multicoque mesurait 10 mètres de moins et j'ai pu constater les énormes progrès réalisés ces dernières
années que ce soit dans la gestion électronique des pilotes, de la cartographie ou de l'accastillage : par exemple, la surface de ma grand voile lattée était inférieure d'au moins 80 m2 et il me fallait autant de temps pour la hisser... J'ai trouvé le bateau incroyablement abouti dans ses moindres détails, la preuve d'une équipe ultra efficace et bien coordonnée, un excellent présage pour leur tentative de record cet hiver du Trophée Jules Verne..."





SOLOCEAN 52 pieds :
Aller et retour entre Caen Belle Île et Lorient en équipage et en double.
"Yvan Griboval et son équipe m'ont permis de naviguer à volonté sur leur superbe monocoque monotype destiné à la course autour du monde en solitaire en deux étapes Solocéane prévue en hiver 2011. Un projet qui m'intéresse au plus haut point. Du coup, j'ai enchaîné un premier convoyage entre Caen et Lorient en compagnie de l'équipe technique et du talentueux figariste Fabien Delahaye, suivi d'un entraînement dans l'autre sens avec Servane Escoffier, ma coéquipière de la prochaine Transat Jacques Vabre, si nous sommes autorisés à courir après avoir trouvé le financement nécessaire.


Je connaissais déjà le bateau pour avoir navigué à bord l'hiver dernier entre Malaga et Lisbonne et ces nouvelles centaines de milles parcourus dans des conditions diverses m'ont confirmé son excellence. Le bateau glisse bien sur l'eau et surtout est très simple d'utilisation ce qui convient parfaitement à mon retour à la navigation. J'ai apprécié la simplicité et le rendement du mât aile ainsi que l'efficacité de la quille basculante, systèmes que je n'avais jamais utilisés jusqu'alors."



IMOCA 60 BRITISH TELECOM (BT) :
Convoyage de Plymouth à Port La Forêt.

" Son skipper, le surdoué Sébastien Josse m'a proposé de naviguer à son bord pendant le dernier Trophée Mer Montagne . J'avais remarqué le bateau au départ du dernier Vendée Globe comme un des derniers plans Bruce Farr et probablement un des plus rapides et des plus intéressants. D'ailleurs Seb, si le roof de son bateau n'avait pas été fracassé par une déferlante au milieu de l'océan indien alors qu'il menait la course, aurait certainement pu prétendre à la victoire finale.
Nous retrouvons le bateau à Plymouth à l'arrivée du Fasnet qu'il vient d'ailleurs de remporter en compagnie de son co-équipier le brestois Jean François Cuzon...
Nous sommes un petit groupe "mer-montagne" puisque Sébastien a invité également la skieuse championne de bosses Karen Allais, le champion du monde de ski freeride Aurélien Ducroz, le grimpeur alpiniste Erwann Le Lann et le guide chamoniard Jean Blanchard plus connu sous le surnom de "biquette". L'objectif est de ramener au plus vite le bateau à Port La Forêt son port d'attache, soit une traversée de la Manche et le tour de la Bretagne.
Convoyage intéressant puisque nous traversons la Manche à bonne vitesse grâce à un vent de travers de 15 noeuds avant de tomber dans des calmes perfides du côté du raz de Sein. Un petit coup de moteur, avant d'envoyer le spinacker le long des côtes bretonnes et nous voilà arrivés...

Que dire ? J'ai été surtout frappé par la grande douceur à la barre et la sûreté des manoeuvres qui peuvent toutes s'effectuer à partir du large cockpit très efficacement protégé des embruns par une vaste casquette. L'optimisation des poids est également impressionnante avec un intérieur totalement dépouillé : pas de couchettes ni de banquettes mais un système de coussins à billes facilement transportable et très confortable, une cuisine minimaliste et une table à carte réduite à l'essentiel. Si je devais faire construire un bateau pour le prochain Vendée Globe, je m'en inspirerais sûrement."

mardi 4 août 2009

VISITE A "LUCHO"...


De passage pour quelques jours de montagne à Serre Chevalier, Eric a rendu visite à son pote Luc Alphand immobilisé quelques temps par un terrible accident de moto.

C’est d’ailleurs en partie grâce à ce dernier qu’Eric s’est installé dans les Hautes Alpes voici presque quinze ans après qu’il lui ait vanté les mérites du climat de la vallée de la Guisane lors d’un stage de l’équipe de France de ski à Tignes. Dans sa visite, il était accompagné d’un autre grand skieur devant l’éternel et guide de montagne, Christophe Jacquemoud, ralenti lui aussi dans ses activités par une rupture des ligaments croisés du genou… Eric et Luc ont fait un échange de leurs bouquins respectifs : « Du Cap Horn à l’Everest » pour Eric et « A toute vitesse » pour Luc, avant que les deux blessés s’en aillent avec leurs bâtons pour une petite marche en montagne.

lundi 20 juillet 2009

PREMIERS MILLES POUR SERVANE ET ERIC A BORD DU MONOTYPE SOLOCEAN


Fin juin, entre Lorient et Cherbourg, Servane et Eric ont parcouru leurs premier milles d'entraînement sur le monotype Solocéan mis à leur disposition par Yvan Griboval, dans l'éventualité de leur participation à la prochaine Transat en Double Jacques Vabre.
C'était d'ailleurs la première fois qu'ils naviguaient ensemble et ça s'est plutôt très bien passé mis à part le vent qui les a trahi trop souvent par sa faiblesse insigne et anormale en cette saison.
Pour Eric, ce fut une sorte de record de navigation au moteur, record facile à battre toutefois, puisque sur ses précédents bateaux de course il n'en possédait pas....!
Ainsi, après une première soirée fort agréable à tirer des bords contre un vent d'ouest modéré jusqu'au large de Penmarc'h un calme choc s'établit sur l'océan atlantique jusqu'à l'entrée de la Manche. Au large d'Ouessant, le matin du deuxième jour, ils croient un instant au miracle, mais pour une bien courte durée puisque très vite ils sont obligés de progresser au moteur jusqu'à l'entrée du Raz Blanchard. Encore des bords à tirer pour passer entre Aurigny et la pointe de La Hague avec un courant devenant contraire et au moteur de nouveau pour tenter de joindre Cherbourg.
C'est à ce moment que le gasoil vient à manquer avec le risque certain de reculer bien loin sur la route et que le miracle survient en la personne d'un jeune pêcheur normand accouru à la rescousse avec 2 bons jerricans de 40 litres qu'Eric s'empresse de transvaser dans le réservoir du bateau....
Pour ce dernier, c'est sa première expérience de ravitaillement en mer et c'est aussi une véritable preuve d'entraide et solidarité entre les gens de mer de quelque bord qu'ils soient....
Ainsi, c'est au moteur et dans le calme le plus complet d'une belle nuit d'été qu'Eric et Servane ont achevé leur première navigation en double au ponton visiteur de la marina de Cherbourg.... Commentaire de Servane sur son équipier après ces quelques heures en mer:
« Eric est quelqu'un de très vivant, extrême et décalé, prêt à déplacer des montagnes pour mener un projet. Nous sommes complémentaires et nous nous entendons bien. Nous sommes plutôt de bonne humeur, nous rigolons bien, nous savons prendre les choses du bon côté, c'est très encourageant non ?!»



STAGE DE SECURITÉ AU BEG ROHU




Dans le cadre de son retour à la compétition à la voile, Eric est retourné à L'Ecole Nationale de Voile pour suivre le stage de sécurité désormais obligatoire pour courir au large.
Ce fut un plaisir puisque le directeur du stage n'était autre que le navigateur Thierry Dubois,
habitué des Trophées Mer Montagne organisés par Eric et sa société événementielle ELO.
Etait présent aussi parmi les stagiaires le skieur chamoniard champion du monde de freeride Aurélien Ducroz qui se destine à courir la prochaine mini-transat.
Les deux jours de session ont donc été l'occasion de remettre à jour des notions de sécurité en mer qu'Eric avait mis de côté depuis presque 20 ans.
" Je trouve que cette idée de stage de sécurité obligatoire pour les coureurs est une excellente initiative et j'encourage les plaisanciers qui naviguent vraiment à y participer. A l'époque où je courais, nous utilisions finalement les mêmes fusées, fumigènes, radeaux et autres combinaisons de survie...
D'ailleurs, je suis surpris du peu d'évolution de ces équipements en presque 20 ans. Le seul problème est que pour la plupart nous ne savions pas très bien les faire fonctionner. Par exemple, je n'étais jamais monté à bord d'un canot de survie persuadé qu'il fallait le faire qu'en toute dernière extrémité et les premières fusées que j'ai utilisées, en me brûlant les doigts, cela a été après avoir chaviré avec Roger et Gallet. A part ça, je m'étais seulement entraîné aux manoeuvres d'homme à la mer car perdre un équipier a toujours été ma principale crainte et à rentrer dans une combinaison de survie, ce qui paraissait une nécessité vitale lorsqu'on navigue en solitaire en multicoque..."

dimanche 5 juillet 2009

Après 15 années d'alpinisme et le sommet de l'Everest en 2003, Eric revient à la course au large...



« Je commençais à m'ennuyer un peu, non pas que je sois fatigué de mon travail chez ELO, mais j'ai besoin de me donner de nouveaux challenges et celui de reprendre la mer en est un... incontestablement... »

Pour son retour aux courses transocéaniques dont il avait été un des acteurs majeurs dans les années 80, Eric a choisi la Transat en Double Jacques Favre qui partira du Havre le 8 novembre prochain.

« Même si mon objectif est de courir autour du monde en solitaire, courir à deux me parait une bonne solution pour revenir. Même si la course en double se caractérise par du solitaire à deux, c'est beaucoup plus facile que de naviguer seul. Et puis ma dernière performance sur la mer a été une seconde place, en double avec Yvon Berrehar, dans la transat Lorient-St Barth-Lorient de 1989... »

Ce sera un double mixte puisque le co-skipper du bateau sera une femme, la jeune malouine Servane Escoffier, au palmarès bien étoffé en solitaire comme en double.

« Je trouve plutôt sympa de courir avec une fille, d'ailleurs ce sera la première fois... Il y a quelques années concernant le bateau, je passais un peu pour un macho... Avec Servane, on se connaît en fait depuis le Trophée Mer Montagne auquel elle a participé 2 fois. Je connais aussi très bien son père, un excellent marin de ma génération, avec qui je travaille fréquemment pour des séminaires d'entreprises. Nous avons navigué ensemble la semaine dernière en double et ça s'est bien passé. Notre équipe est inédite car trans générationnelle : ainsi, nous réunissons les juniors et les seniors sur le même bateau. Compétente aussi, à nous deux nous devons totaliser au moins 9 tours du monde…»

Quand au bateau, c'est un superbe monocoque monotype de 52 pieds, dessiné par Jean Marie Finot, le SolOcéan, destiné à courir en solitaire autour du monde. Invité par son armateur Yvan Griboval, Eric a découvert le bateau lors d'un convoyage entre Malaga et Lisbonne en novembre dernier. Depuis il a récidivé plusieurs fois jusqu'à décider de faire son retour à la compétition à son bord :

« Yvan m'a proposé très tôt de découvrir son monotype en mer. Le bateau m’a plu tout de suite car il est rapide et très simple. L’idéal pour recommencer à naviguer en équipage réduit. En plus, j’avais quelques potes qui avaient participé à la première année de mise au point, Charles Caudrelier, Erwann Tabarly, qui m’en avaient dit beaucoup de bien. Servane avait aussi été invitée à naviguer à bord, c’est d’ailleurs comme ça que nous est venue l’idée de courir ensemble. »

Pour courir dans de bonnes conditions la Transat Jacques Favre, Eric et Servane recherchent des partenaires pour un budget de 420 000 euros, ce qui est à la fois beaucoup et peu d’argent. En effet, ils disposent d’ores et déjà d’un comité de soutien actif composé d’amis chefs d’entreprises et du soutien de médias puissants, Groupe Hersant, Eurosport, Vivolta… qui leur garantissent près du double de retombées valorisées. Le projet SolOcéane auquel ils adhérent s‘appuie aussi sur un concept original concernant le développement durable qui ne pouvait que plaire à Eric :

« Comme tous les marins je suis préoccupé par les problèmes concernant notre univers et plus particulièrement par celui concernant le réchauffement climatique. Nous serons le premier bateau de course à envoyer en permanence des données scientifiques sur l’état des océans que nous traverserons. C’est la campagne « Océanoscientific » menée avec les chercheurs de l’Ifremer. Ainsi, chaque euro investi par nos partenaires profitera à la science et à la préservation de notre planète. »

Eric et Servane se donnent la mi septembre comme « dead-line » pour réunir leur financement. En attendant, ils vont continuer de s’entraîner ensemble et effectuer début août leurs mille milles de qualification pour la course.

Pour les aider vous pouvez les contacter directement sur leurs mobiles ou leur mails :

ericloizeau@mac.com 0607 848919

buroservane@hotmail.fr 0682 191264